Preuve que le haut potentiel existe vraiment et n'est pas seulement un effet de mode

 

Beaucoup de gens et même des professionnels (psychologues, médecins, enseignants...) pensent encore que le haut potentiel n'existe pas et n'est qu'un effet de mode. Pour eux, c'est un moyen pratique pour expliquer les problèmes d'un enfant en flattant ses parents.

Or, nous avons maintenant la preuve incontestable que le haut potentiel est un phénomène réel qui repose sur une structure cérébrale différente. Grace à des études scientifiques menées il y a quelques années, on sait aujourd'hui que le cerveau d'un enfant précoce ne fonctionne pas du tout comme celui d'un enfant d'intelligence ordinaire. Son cerveau active plusieurs zones à la fois, dans les deux hémisphères simultanément,  quelle que soit la tâche mentale demandée, quand celui d'un enfant neurotypique n'utilise qu'une zone dédiée pour résoudre un problème spécifique. Et ça se voit à l'IRM !

Si vous êtes confronté à des personnes sceptiques qui ne veulent pas admettre que le haut potentiel existe vraiment, faites-leur découvrir ces études (dont on n'a malheureusement et étrangement pas parlé aux informations télévisées) : Cliquer ICI.

Ces découvertes permettent aussi d'avérer qu'une personne qui a un haut potentiel hétérogène est vraiment surdouée, contrairement à ce que pensent certains professionnels pour qui, seuls les profils homogènes avec un QI supérieur à 130 peuvent être qualifiés de haut potentiel. Comme le montrent les images obtenues par IRM, le cerveau d'une personne à haut potentiel traite l'information dans plusieurs zones, que le profil soit homogène ou hétérogène, la seule différence étant que l'hémisphère droit est un peu moins sollicité quand le profil cognitif est hétérogène.

De plus, les sceptiques pensent parfois qu'il semble y avoir de plus en plus de surdoués puisqu'on en parle de plus en plus. C'est vrai qu'on en parle davantage qu'il y a une vingtaine d'années parce que cette particularité est mieux connue, les personnes concernées plus facilement reperées et incitées à se faire tester. Mais il n'y a pas plus de surdoués qu'avant, il ne peut pas y en avoir plus. C'est mathématiquement impossible, car seuls peuvent être qualifés de surdoués, les deux pour cent de la population qui réussissent le mieux un test de QI (profil homogène) ou un indice (profil hétérogène). Or, deux pour cent, c'est toujours deux pour cent.

Les tests sont réactualisés régulièrement (tous les douze ans environ) afin de rendre compte de l'évolution des connaissances, façons de réfléchir et vocabulaire de la population. Lorsqu'une personne passe un test, on compare ses scores à ceux des personnes de son âge qui ont passé la même version du test qu'elle.